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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog satanée rch 1 2 3 4 5 6 7 > >> 1 mars 2014 6 01 / 03 / mars / 2014 22:26 mes nouvelles amies, les hémorroïdes voila un mal que je me réjouissais de ne pas connaître, que je n'aurais pas soupçonné pouvoir connaître un jour. joyeuse de ne souffrir que de fissures de temps en temps, je traitais par le mépris les petites douleurs qui se présentaient parfois, en fait très régulièrement, tous les mois, en même temps que ce truc géantissime qui vous rappelle que vous êtes une femme, vos règles. comme ça, impossible de savoir si votre fissure saigne ou bien si le sang du papier et de la cuvette vient d'ailleurs. moi, bêtement, je pensais que c'était une fragilité, une petite déchirure. une douleur que je savais passagère, mais qui me cassait les pieds deux à trois jours par mois. mais voila, il y a trois mois, j'ai eu vraiment mal. tellement mal que j'ai consulté un peu en cata, mon gastroentérologue habituel. et en attendant la visite, j'ai eu le temps de m'interroger, et de réfléchir et de me diagnositiquer. soudain, la révélation. si, ce qui me faisait mal comme cela depuis des semaines, c'était cette plaie dont souffrent une personne sur trois, à savoir de bêtes hémorroïdes ? bingo, j'aurais dû faire médecine. " vous avez pas mal d'hémorroïdes ", me dit le gastro. je le prends comme un coup de massue. il ne manquait plus que ça. je ne suis pas prête à supporter une nouvelle douleur chronique, je n'ai pas envie de lutter contre un autre inconfort d'une telle nature... je en suis pas prête à lutter, pas encore, pas déjà. j'ai vraiment cru que j'allais pleurer dans le cabinet de consultation. le gastro a été rassurant : " c'est rien, ca va passer avec ce médicament. bon il n'est pas remboursé, hein, mais c'est efficace ". c'était des suppositoires. je n'aime pas les suppositoires. en plus, je vais en être de ma poche, et régulièrement, parce que je sais bien, moi, que les hémo, ca revient. je l'interroge sur une chirurgie possible. réponse catégorique " on ne touche plus à rien ". j'entends : "vous êtes condamnée à souffir". je suis tout à fait accablée. une personne sur trois souffre d'hémorroïdes dans sa vie... cela fait deux sur trois qui n'en souffrent jamais. pourquoi je ne fais pas partie de ces 66% de la population ? bref je sors de la consultation effondrée, triste, douloureuse et au bord de la crise de nerf. j'ai confondu la douleur des fissures avec autre chose. moralité, j'aurais dû me faire examiner avant... j'ai été arrêtée trois semaines. les douleurs sont passées au bout de dix jours. les vingt autre jours pour pallier mon énorme carence en fer. depuis je n'ai pas eu de nouveaux épisodes si importants, mais de temps en temps, j'ai mal. j'ai des suppo. je repousse toujours le moment où je décide de les prendre. " vous aimez souffrir " m'a dit le gastro, à la consultation suivante... hum... voila, oui :) repost 0 published by audrey a - dans historique médical commenter cet article … 3 janvier 2012 2 03 / 01 / janvier / 2012 11:57 de l'accession à la propriété hé oui, chers lecteurs malades bénéficiaires d'un 100% de la sécurité sociale, c'est possible ! j'en suis la preuve ! et sans trop de difficultés encore. au mois de juillet dernier, je suis devenue propriétaire d'un appartement à marseille, investissement locatif. ce qui pose problème le plus souvent dans les contrats de crédits, ce n'est pas tant la difficulté d'emprunter que la difficulté de trouver un assureur pour le crédit, condition sine qua non à tout contrat de prêt immobilier. et ce qui pose problème, ce n'est pas qu'on soit malade, c'est que l'on soit atteint d'une maladie classée dans les ald (affections longues durées ouvrant droit à une prise en charge à 100% par la sécurité sociale). or l'assurance est obligatoire pour souscrire un crédit immobilier... il faut donc user d'astuces pour trouver le meilleur rapport qualité prix. avant toute chose, notons qu'il n'est pas judicieux de cacher un élément si important qu'une ald à une banque, et encore moins à une assurance. il faut savoir que la convention aeras oblige les assurances à proposer aux personnes handicapées une formule d'assurance, fut-ce avec forte surprime. donc, le refus de crédit pour défaut d'assurance, en théorie, cela n'existe plus. pourquoi serait on tenté de taire sa maladie à l'assurance démarchée ? parce qu'une maladie longue durée implique un risque supplémentaire à couvrir par l'assureur, et qui dit risque supplémentaire, dit coût supplémentaire pour l'assuré, voire exclusions de garanties ou même refus de couverture. parce que tant que tout va bien et qu'on n'a pas besoin de recourir à l'assurance, on a le sentiment de payer son assurance pour rien. parce qu'il est humain de considérer très injuste d'être pénalisé par la maladie et de devoir en plus, payer davantage que tout un chacun juste parce qu'on a manqué de chance et qu'on n'a pas une parfaite santé... parce qu'après tout, le secret médical, ça existe, et que les assureurs ne devraient pas avoir accès au dossier médical de leurs clients... et que donc le risque de se faire prendre est mineur... pourquoi il ne faut pas le faire ? parce qu'avant d'entrer en jeu, les assurances font des enquêtes pour savoir si le contrat est bien valide. parce que leur but premier est d'éviter de payer par tous les moyens, au besoin en faisant passer des examens de santé aux clients qui sollicitent leurs garanties. parce que les maladies de l'intestin laissent des traces, des traces visibles à l'oeil nu (cicatrices) ou des traces matérielles (papiers, dossiers médicaux, dossiers sécu) et qu'on aura tôt fait de vous confondre, par vos traitements, par votre état général, par vos consultations... parce que même si en théorie, les médecins des assurances n'ont pas accès aux dossiers médicaux, en pratique, ils savent tout de même faire jouer des réseaux pour vous confondre... et parce que surtout, la sanction est sévère si on vous débusque. non seulement l'assurance est annulée, mais les échéances versées jusqu'alors restent acquises à l'assurance... plus ennuyeux, l'assurance n'honorera pas ses garanties, ce qui veut dire que même si c'est pour une autre cause que votre maladie que vous ne pouvez plus payer (ex : décès, ou chomage), l'assurance ne prendra pas le relai, considérant que le contrat n'a pas été conclu de façon loyale. parce que, enfin en cas de défaut d'assurance pour cause d'annulation, votre contrat de crédit tout entier peut être affecté, et tomber. la totalité du montant restant dû (capital et intérêts) peut devenir immédiatement exigible et vous plonger dans une situation plus que délicate, pouvant conduire à vendre (ou à faire vendre) de votre bien... donc non, on ne fraude pas l'assurance pour économiser quelques euros par mois ; c'est bien trop risqué. la marche à suivre pour emprunter, c'est par ici : 1. poser votre projet . déterminer si vous voulez acheter votre résidence principale, une maison secondaire, ou si vous souhaitez réaliser un investissement. evaluer un budget mensuel, faire des simulations sur les outils mis à disposition sur internet par la plupart des banques. 2. démarcher votre banque habituelle pour connaitre, grosso modo , vos capacités d'endettement, au regard de votre âge, de vos revenus, de vos crédits déjà en cours, de votre projet. commencer dès ce premier rendez-vous à expliquer que vous souffrez d'une pathologie faisant partie de la liste des affections longue durée. evoquer cette question dès le début permettra au banquier très sympathique d'intégrer que le dossier ne sera pas un dossier standard, et que vous utiliserez sans aucun doute la concurrence pour obtenir les meilleures conditions pour vous. en outre, il intégrera dans votre évaluation le coût d'une surprime d'assurance, ce qui n'est pas négligeable dans le calcul de la mensualité du crédit. 3. une fois que vous savez dans quelles limites vous pouvez emprunter, et quel est le montant de votre pot